Se mettre en danger… part two



Je vous ai raconté, il y a quelques semaines, que 2018 est une année où je souhaite me mettre en danger. Sortir de ma zone de confort. Me secouer, même si ça me fait peur. 2018, je l’espère, sera un heureux mélange de nouveaux défis et d’excitation. Parce que c’est tellement facile en vieillissant, de moins se secouer, se donner un break et vivre plus mollement, confortablement. Remarquez, j’ai aucun problème si c’est ce que vous vivez en ce moment, je comprends très bien que parfois, on n’a pas le goût que ça retrousse. Je l’ai fait pendant un bout. Mais là, le goût des émotions fortes me revient. Je reprends mon sport extrême.

La vie étant ce qu’elle est, lundi soir dernier, en tournage pour Ça finit bien la semaine, André Sauvé était un de nos invités. André est un gars que je pourrais écouter parler pendant des heures. Je le trouve fascinant. Sa vision de la vie, son côté spirituel, c’est quelqu’un de très allumé, connecté, qui me touche dès qu’il ouvre la bouche.

Il nous racontait justement sa mise en danger à lui. Il y a 2 ans, alors que sa carrière allait très bien ici, qu’il remplissait les grandes salles, il a décidé de partir. De s’installer, dans une toute petite salle de spectacle à Paris, où personne ne le connaissait. Certains soirs, ils n’étaient que 30 personnes. Il s’est vraiment jeté dans le vide, en recommençant au bas de l’échelle. C’est beau sur papier, mais dans les faits, on s’entend qu’il était terrorisé! Son succès était loin d’être garanti d’avance, il savait très bien qu’il débarquait avec une proposition d’humour unique, avec son style, son accent. La peur donc, au fond des tripes. Mais il a plongé quand même. Et ce qu’il en retient surtout c’est l’exaltation. Quand il réussissait à faire rire les 30 spectateurs. Qu’il repartait en fin de soirée à vélo, le coeur content et la fierté du devoir accompli. Un beau moment de vie.

C’est en l’écoutant me raconter tout ça que j’ai eu un déclic: ce besoin de se mettre en danger, c’est tellement un cadeau qu’on se fait à soi. Rien à voir avec les résultats. C’est un élan pour se garder vivant, vibrant, se dépasser, avancer, bouger… même si on a peur. Des choses que j’ai faites pendant longtemps pis que j’avais mises sur pause avec le temps.

Et, alors même que je lançais tout ça dans l’Univers, j’ai reçu une proposition. (Tsé des fois, ça va plus vite que prévu quand on passe une commande!)

Un vrai cadeau du Ciel. Je participe à la fin mars à l’émission 1res fois de Véronique Cloutier. Déjà, je suis hyper contente qu’on ait pensé à moi comme invitée, j’aime beaucoup le show. Le cadeau? On m’offre de participer à un numéro chanté et dansé. Avec chorégraphe, danseurs, costumes pis toute la patente! Quiconque me connaît sait à quel point c’est un rêve de petite fille que je vais réaliser là! J’en ai passé des années à danser dans ma chambre d’ado et à monter des chorégraphies devant mon miroir… À go, j’ai 8 ans pis je capote!! Ai-je peur? C’est pas le mot!! Je suis terrorisée! Mais cette fois-ci j’ai décidé que le plaisir allait gagner. Que je vais affronter mon petit plongeon dans le vide, ne sachant pas du tout si le résultat sera à la hauteur. Mais je sais une chose: j’aurai du fun en cours de route.

Bref, une autre preuve qu’il faut faire attention à ce que l’on souhaite, parce que l’Univers, peut être ben vite sur la gachette.

À suivre en avril!

Julie

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