Partir l’année… en mou!



J’émerge d’un de mes moments préférés de l’année.

Vous savez, ce genre de journée où on dort un bon 10-12 heures d’affilée, comme un bébé? Où on se permet de déjeuner à midi, encore en pyjama et ben couettée? (Est-ce qu’on est samedi ou mercredi? J’ai faim ou j’ai soif? Je prends ma douche aujourd’hui…ou pas?)Vous me direz: « C’est clair qu’elle n’a pas d’enfant pour se transformer en ado de la sorte! » Et je vous dirai que vous avez tout à fait raison!  Aussi bien tirer partie de ma situation 😉

Bref, c’est à ça qu’ont ressemblé mes journées de congé.

Faut dire qu’elles avaient commencé assez raides merci.

Premier soir des vacances (le 1er!!) paf, je suis tombée malade. Laryngite toé. Pour une fille qui gagne sa vie avec sa voix, le message était clair: c’est assez. Repos forcé.

J’ai donc vaché (toussé et morvé, s’cusez les détails!) sur mon sofa, à me traîner toute la journée en pyjama, à niaiser sur les réseaux sociaux et Netflix, à laisser le temps faire son oeuvre.

Cette belle première semaine a été suivie d’une qui a fait du bien à mon âme: une semaine sur la Côte-Nord, à retrouver mes racines, mon ciel immense et surtout, ma famille. Collés les uns sur les autres, à manger, rire, boire, jouer, passer du bon temps, si vital à mon équilibre.

 

Mon frère et moi, profitant du bon temps ensemble, sur la Côte-Nord.

Et puis là, je suis de retour à la maison. Où j’ai patiné sur le fleuve gelé, mangé de la soupe, bu beaucoup d’eau pour enfin me remettre (satané virus!).

Je me retrouve, assise dans ma pièce préférée de la maison, sur le bord du foyer, habillée en mou (mais lavée, quand même!) à constater que janvier est déjà bien installé. Le sapin est démonté, (je vais sans doute ramasser des épines pendant la prochaine année!), Noël et ses lumières multicolores sont rangés dans une boîte jusqu’à l’an prochain. Qu’est ce qu’on va faire d’ici là?

On va continuer de vivre, de faire de notre mieux.

2019 sera une année où il y aura des changements nécessaires qui vont s’amorcer dans ma vie. Après de longs mois de réflexion, je sens que j’approche d’un virage important. Vous saurez tout quand le temps sera venu. D’ici là, je nous souhaite collectivement d’arriver à ralentir tout au long de l’année, pas juste aux vacances de fin d’année.

Parce que niaiser en mou, jouer à des jeux de société, passer du temps avec nos amis, notre famille… une fois par année, c’est vraiment pas assez.

Bonne année les amis!

Julie xx

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