Shirley Théroux

Ah Shirley Théroux! Que j’aime cette femme! Je faisais évidemment partie des téléspectateurs des Tannants à l’époque. Je me souviens d’avoir regardé l’émission avec mes parents, sur l’heure du souper, avoir ri de leurs folies! Quand j’ai rencontré Shirley la première fois, je n’ai tellement pas été déçue! C’est une femme vraie, drôle, passionnée, qui n’a pas peur d’aller au bout de ses rêves. Elle fonce! Et elle est la preuve vivante, selon moi, que l’âge est une question de coeur…pas de chiffre. C’est en toute honnêteté qu’elle nous livre ses réflexions sur sa vie et sur ce qu’elle aurait aimé apprendre plus tôt dans sa vie.



No 1

L’amitié c’est comme une partie de ping-pong

L’amitié c’est un cadeau précieux que la vie nous fait. Il ne faut jamais croire qu’elle nous est due, juste parce qu’on est gentille, agréable, et que c’est normal.

L’amitié c’est une partie qui se joue à deux, c’est comme une partie de ping-pong : je te lance la balle, tu me la relances, tu me lances la balle, je te la relance, je te lance la balle, mais toi tu ne me la retournes pas. Ça peut fonctionner comme ça, une fois, deux fois, mais après trois fois merci bonsoir, je vais me trouver un ou une autre amie afin de partager ma partie de vie et d’amitié.

No 2

On doit réaliser nos rêves les plus fous

À l’adolescence nous avons tous et toutes des rêves. Ça peut être de vouloir avoir son commerce, une Ferrari, réussir sa maîtrise, devenir maman, avoir sa ferme laitière, posséder une érablière, jouer au golf, participer aux Jeux Olympiques, aller à Paris, Los Angeles, New-York etc.

Tous ces rêves sont réalisables, il suffit d’y croire si fort que ça va arriver, que rien n’est impossible et qu’il n’y a que moi qui puisse les réaliser. Il ne faut surtout pas attendre après personne et y aller à fond la caisse.

Moi aussi j’avais des rêves, et je les ai coché de ma liste :

Chanter et faire de la scène. (Fait)

Me marier et avoir des enfants. (Fait, 1 enfant)

Avoir une Jaguar. (Fait)

Un quatrième rêve important que j’ai réalisé, c’était celui d’enregistrer un CD de chansons de Jacques Brel avec un orchestre de 30 musiciens. Mais j’ai travaillé fort pour qu’il devienne réalité. En 2013, j’ai dû hypothéquer ma maison, et je n’ai aujourd’hui aucun regret. J’ai vécu un GRAND bonheur à regarder et à écouter tous ces musiciens(nes) et chanter Brel avec eux. Mon prochain : je vais chanter Jean-Pierre Ferland! À suivre…Foi de Shirley!

No 3

Que c’est bon de laisser aller notre sensibilité

C’est important d’écouter notre petite voix intérieure qui nous guide dans nos émotions les plus belles et les plus fortes. Il ne faut jamais avoir peur d’exprimer et d’extérioriser nos sentiments.

Moi je viens d’une génération qui a appris à se taire, à refouler ses émotions, à dire s’il vous plait, merci, à ne pas pleurnicher pour rien, à ne pas se plaindre, et surtout à se mêler de ses affaires.

La femme que je suis aujourd’hui a des sentiments et de la compassion pour les autres; pour les migrants, les camarades de travail, les jeunes filles abusées par les proxénètes, les enfants mal aimés, les grands-parents oubliés dans leurs mouroirs.

À 70 ans, je ris, je vis mes émotions, et maintenant quand un sentiment fait monter en moi des larmes, et bien oui, là à 70 ans, je laisse le flot sortir et je pleure sans aucune retenue. C’est bon pour mon cœur et c’est bon pour mon coco.

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