Février: le mois des éruptions



Pas fière de moi.

Dernièrement, je me suis transformée en véritable éruption volcanique. Un vrai volcan, en ébullition constante, à gros bouillons, prêt à cracher sa lave d’une seconde à l’autre. Une mitraillette de pétages de coche prête à dégainer au moindre effleurement. Un me dit telle affaire: Paf! Je réagis puissance 1000. Un autre me dit autre chose: Pouf! Je ne le prends pas et lui fais savoir en dégainant plus vite que mon ombre. À grand coup de limite dans face toé. Aucune subtilité. Tsé un truck qui écrase tout ce qui ne fait pas son affaire sur son passage? C’était moi ça.

Wow. Tant d’années de travail sur soi pour se retrouver avec si peu de considération pour les autres et tenant mordicus à faire passer son point. Sérieusement, j’aurais vu quelqu’un de mon entourage agir ainsi et je lui aurais dit de se calmer au plus sacrant, que c’était in-su-ppor-table.

La fleur de peau à l’envers. Écorchée vive.

Qu’est-ce qui m’a rendue ainsi? J’ai beau le mettre sur le compte des planètes, de la nouvelle lune et de l’éclipse solaire de février (quoique je suis quand même persuadée qu’il y a un lien), sur mes hormones déréglées ou sur la fatigue, mais il y avait plus que ça.Quand j’ai la fleur de peau, les émotions et les hormones un peu (beaucoup) de travers, ça veut dire que je suis fatiguée…émotivement. La question à me poser dans ce temps-là: « Qu’est-ce que je fais ces jours-ci pour prendre soin de moi? Me nourrir l’intérieur, me faire du bien? » La réponse, évidente: rien pantoute. Je travaille, je me couche tôt, je fais mon entraînement physique, je mange bien. À part ma discipline quasi-militaire, je ne fais rien qui m’apporte de la joie, qui me fait vibrer. Je me retrouve le soir, exténuée, à dessécher sur mon sofa. Je dois me forcer à sortir, voir du monde, aller au resto, voir un film, faire une activité quoi! Me faire plaisir!

Et je le sais qu’à force de le faire, la mèche courte va ben finir par retrouver sa longueur normale.

Alors voilà le défi que je me suis donné.

Merci Février, de me rappeler qu’en plus de travailler, je dois aussi (et surtout!) travailler sur moi. Les éruptions vont se calmer. Promis…

Pas fâchée de voir Mars s’installer.

Julie

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