Roseline Filion



No 1

Écouter son corps

Dans mon sport, c’est super important d’écouter comment mon corps se sent pour ne pas me blesser et pour pouvoir durer longtemps. Le sport, c’est souvent comme la vie : il faut toujours pousser, t’as pas le temps de t’arrêter, tu dois surpasser tes douleurs, tes blessures… Mais c’est aussi important de mettre une limite. Au fil du temps, j’ai appris à écouter mon corps et ça m’a permis d’éviter des grosses fatigues et des blessures importantes qui m’auraient coûté des mois d’arrêt.

Ça se transpose super bien à la vie de tous les jours. En ce moment avec l’école, l’entrainement et ma nouvelle entreprise que je viens de lancer, je n’ai pas assez de 24 heures dans une journée pour tout faire ! Tu veux réussir, tu veux toujours travailler, mais tu dois te mettre des limites, prioriser ce que tu as à faire et penser à toi. De s’écouter, ça passe aussi par l’organisation. De se donner un après-midi pour relaxer, ça permet de mieux avancer les jours suivants ! C’est facile de se perdre en voulant toujours réussir, être parfait et aller plus loin. Mais il faut faire les choses de la bonne façon : en prenant le temps de bien le faire. Parce que la direction vers le succès, c’est aussi le repos. L’un ne va pas sans l’autre !

No 2

Bien choisir son entourage

Quand j’étais plus jeune, j’aimais avoir une grosse gang d’amis, avec plein de monde autour de moi. Mais plus je vieillis, moins la quantité est importante. Mon entourage, je peux le compter sur les doigts d’une main. Je connais beaucoup de gens, mais des amis proches, j’en ai peu. Quand les personnes de ton entourage sont là pour les bonnes raisons, ils peuvent t’aider à te lifter, ils sont là pour t’encourager et te changer les idées. C’est quand on vit des moments difficiles que les êtres les plus chers vont se pointer le bout du nez.

Mes amis sont tous très occupés, mais même si on ne se voit pas souvent, on sait qu’on est là. Des fois, on s’envoie juste un petit texto pour dire « je pense à toi ». Et de temps en temps, on trouve un moment pour se voir. Ces soirées, ça me remotive. Écouter les histoires des autres, rire, potiner, ça nous permet de décrocher ! Même chose pour ma famille : on est très très proche et on est très fier de chacun.

No 3

Sortir de sa zone de confort

J’ai toujours eu de la difficulté à faire ça. J’aime être dans ma routine, dans ce que je connais. C’est mon coach de plongeon qui m’a souvent forcé à en sortir, malgré moi ! Il me disait juste « essaie, ça ne peut pas nuire ! Fais-le juste pour voir ce que ça peut t’apporter. » Et c’est là que j’ai été la meilleure et que j’ai le plus grandi ! C’est comme ça que les grandes choses arrivent.

Dans ma vie, j’essaie aussi de le faire. Chaque jour, j’ai des petits défis. Et je le sais quand ça s’en vient, que je ne suis pas à l’aise de les faire et qu’il faut que je le fasse quand même ! Alors je me conditionne : je me dis que je vais peut-être me planter, mais que de toute façon, je vais apprendre quelque chose. Mais c’est important d’essayer, car on ne sait jamais comment ça va virer, ça peut aussi être extraordinaire ! C’est souvent là qu’arrivent de belles choses. Il faut essayer, même si ça fait peur.

Aux Jeux olympiques de Rio cet été, la journée de la compétition, j’arrive à la piscine et l’eau est verte. Personne ne me parle, je ne sais pas si c’est dangereux pour moi… Ça fait 4 ans que je m’entraine pour la journée du 9 août. Je voulais que tout soit parfait, et l’eau est verte. Je me suis dit que la couleur de l’eau n’allait pas gâcher la plus belle journée de ma vie !

Quand il y a une problématique, j’essaie d’en faire un défi et de le tourner à mon avantage. C’est comme ça que j’ai lancé mon entreprise. J’ai plongé, même si je ne connais rien là-dedans, parce que si on restait toujours dans sa zone de confort, on ne ferait jamais rien de nouveau !

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